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Des moignons d’arbres, restent des troncs coupés, déchirures orangées de sèves qui s’élancent vers le ciel…
Toits crevés, maisons disséquées et à même le sol des restes de vie, broyées en un seul soir de tempête…
Viscéralement ancrés ces souvenirs horribles : les hurlements de ce terrible vent tourbillonnant, de saccages les rues emplissant :
D’abord, apparurent ces éclairs blancs puis leurs sons fracassants. Enfin, des torrents d’eau annonciateurs de ces maudits souffles de vents violents : une tornade broyant comme fétu de paille, tout sur son passage et cet arbre devant la fenêtre qui crie et qui ne plie… Tous ces bruits qui crissent et rompt la ferraille. Des lames de fer d’anciens panneaux publicitaires se tordent comme carton pâte et trouvent refuge dans les hauteurs. Insolites que ces tôles en équilibre sur les ramures… Plus loin, un clocher déplacé, des toits effondrés, la nature n’a pas de cœur…
Triste et désolant spectacle qu’un lendemain de tornade ! Presque comme un matin de guerre, insupportable, inhumain et ce vacarme de silence soudain et plein de larmes, ces souvenirs épars, maintenant lointains… Des lambeaux de vie à jamais étalés sur l’asphalte, des projets qui s’en sont allés, une terre devenue vide d’espoir et… Lentement… Une respiration comme une fausse halte :
un enfant joue parmi les décombres, c’est déjà le soir…
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Tâches oblongues blanches, rouges et bleues s’agitent et se suivent à l’entrée du zoo. Des allées et venues continues toutes l’année durant et ce, depuis toujours. Belges, Français et autres étrangers se bousculent pour pénétrer dans cette enceinte d’animaux préservés.
Alentour des bruits innombrables, tonitruants qui encerclent cet îlot, arche de Noé. Presqu’un rituel que cette longue file de visiteurs. L’été, elle bat son plein, nullement troublée par les rythmes citadins : bolides déchainés, foule pressée, gens préoccupés, stressés, compressés. Deux temps rythmés différemment se côtoient de manière contrastée mais cependant harmonieuse…
La vie a bien repris dans cette cité naguère sinistrée et se mélangent à nouveau ces calmes vacanciers aux travailleurs empressés…
octobre 1, 2009 à 2:23 |
la vie est tenace persévérante elle a traversé bien des tourmentes et aucune d’elles n’ a eu raison de sa fragilité je ne dirais pas pareil pour l’homme qui est très capable d’y porter un coup fatal
octobre 1, 2009 à 6:32 |
La vie reprend forcément, mais les traces sont là. La mémoire des plus démunis construira peut être un monde en parralèle de ce qu’il faut essayer d’oublier.
B
octobre 1, 2009 à 6:35 |
Le zoo est il à l’intérieur de l’enclos ou à l’extérieur?. Perso, je ne vois que des êtres vivants qui m’épatent,,,,en bien et en mal,,,dis moi où !!!
B
octobre 1, 2009 à 7:34 |
Ouf ça fait du bien le calme après la tempête !
octobre 1, 2009 à 9:49 |
Chez moi la vidéo fonctionne très bien. voici le lien si tu veux la voir sur YouTube
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Je reviendrai lire ton article demain car je suis en train de dessiner sur photoShop. Bonne et belle soirée.
octobre 1, 2009 à 9:50 |
Le lien n’est pas bien afficher je le remet
octobre 1, 2009 à 9:52 |
Oh ben ça alors !!!! le lien c’est transformé directement en vidéo !!!!!!!!!!
octobre 1, 2009 à 9:57 |
Ici aussi la vidéo fonctionne pour moi. Si tu ne peux pas la voir c’est peut être qu’il te manque une mise a jour ou je ne sais quelautre problème. Ah sacré technique !! elle nous prend la tête. A+
octobre 1, 2009 à 10:54 |
merci de ton passage ..tres bien ton texte ..et aussi ton image ..passe une bonne soiree bisous
octobre 1, 2009 à 11:17 |
Tout à fait dans l’actualité ce texte …. Quand la nature se déchaine , elle laisse des traces …. de la détresse surtout ! Diffcile à imaginer quand on est pas concerné …. Seul les enfants ont une capacité incroyable à s’adapter et c’est heureux ! Bisous à toi et merci pour ton passage … ça me fait plaisir !
octobre 1, 2009 à 11:48 |
L’histoire n’est qu’une succession de l’instant avec ses drames et ses joies!!!
très beaux texte !!! bonne nuit! bises 😉
octobre 2, 2009 à 12:04 |
et hop un gros bisous a ma londe lol
octobre 2, 2009 à 1:13 |
Un très beau texte , vivant , et vif . Après la tempête, On sent le retour à la vie des habitants avec l’arrivée des touristes . Bises a+++
octobre 2, 2009 à 4:17 |
C’est terrible et ce que tu écris est ainsi, tu as raison ! Perdre sa maison et l’intérieur de sa maison est vraiment affreux, c’est une vie qui disparaît !
Tu as raison de le rappeler !
Bisous
octobre 2, 2009 à 10:08 |
Très beau texte d’actualité qui me touche ! L’homme face à la nature n’est qu’un fétu de paille il faudrait qu’il se le rappelle plus souvent et arrêter de jouer à Dieu la nature est bien plus forte que lui !
Bises !
octobre 2, 2009 à 8:29 |
Ce coquelicot est bien seul dans tout ce vert, mais l’effet photographe est garantie.
Bonne soirée à toi aussi.
octobre 2, 2009 à 8:56 |
IL N Y AURAS PAS DE SUITE MON AMIE CAR IL N EST PAS VENU ..UNE FOIS DE PLUS J AI REVEE GROS BISOUS A TOI ET MERCI PAS DROLE LA VIE BISOUS MON AMIE TU EST LA SEULE A QUI JE LE DIS..JE VAIS REMETTRE MON MASQUE ET RACONTAIT CA EN RIANT ..CA EVITE DE PLEURER BISOUS MA LONDE
octobre 2, 2009 à 9:47 |
Bonsoir Londe, texte poignant, qui rappelle, peut-être, la tant proximité de la vie et de la mort, du passager et de l’éternité. Peut-être bien que la vie serait plus simple, plus pleine si une civilasion se disant avancée ne dissociait pas tout cela.
Bibise d’une qui aurait du passer hier!
Bon week-end
octobre 3, 2009 à 12:18 |
Merci la bichette ! J’adore le coms …. Grosse panne de connexion ce soir ! je viens de voir ton petit com sympa ! Passes un bon WE ensoleillé si possible …. mais je suis sûre qu’il le sera ….. bisoux
octobre 3, 2009 à 9:06 |
GR GR BON jour ! Même si ce mot serait déplacé pour beaucoup… La vie nous semble cruelle mais il n’en est rien, elle est juste fragile, tellement fragile. Nous les occidentaux l’avons oublié et nous nous fichons bien qu’en certains lieux, on le sache à chaque instant… Bises OGREsques (-;
octobre 3, 2009 à 1:41 |
Bonjour sous le ciel gris, mais ce coquelicot printanier dans un champ de blé vert est là pour nous dire que « demain le soleil »… Et puis il y a ton texte écrit comme j’aime, avec un réel sens de la narration. C’est très chouette Tilt, autant dire que ça a fait tilt ! Je passe au suivant.
octobre 5, 2009 à 7:55 |
lol ma londe tu est adorable.. et jean mi mon indien est un coquin lol gros bisous
octobre 6, 2009 à 10:35 |
Hello, toi ! ravie de te retrouver ! et retrouver ta plume originale…..tes narrations comment disais-je déjà sur l’agrume ? londesques…. que parfois l’on doit lire deux fois ! Bisous à toi
octobre 7, 2009 à 3:46 |
coucou oui du calme surtout après les orages (sourire) bonne journée peu de temps en ce moment bisous à+